Ouessant Frédérique AGUILLON - 15 photographies
Résidence au sémaphore du créac'h / Île d'Ouessant / Décembre-mars 2014
Cet hiver passé à Ouessant est une expérience que mon corps parviendrait mieux à exprimer. Chaque jour se lever, dans le froid des murs du sémaphore protecteur. Ces larges murs qui m'isolent du bruit de la mer, de la fureur des éléments, juste en bas de la fenêtre de ma chambre. En tirant le rideau je peux évaluer l'état de la mer et c'est mon unique préoccupation pour Imaginer quelle direction prendra ma journée. Je descends l'escalier pour parvenir à la cuisine, un étage plus bas par ce couloir où le vent s'engouffre et siffle quand la tempête se déchaîne. Par les deux fenêtres de la cuisine je vois la qualité de la houle, le sens du vent, la lumière du matin sur les rochers en contre-bas ; au loin sur mon Est, un bout de l'île Keller et sur mon Ouest, le phare du Nividic. Je commence à imaginer ce que ce jour me réservera. Trop de vent signifie que je marcherai et prendrai des photographies autour du sémaphore
Cet hiver passé à Ouessant est une expérience que mon corps parviendrait mieux à exprimer. Chaque jour se lever, dans le froid des murs du sémaphore protecteur. Ces larges murs qui m'isolent du bruit de la mer, de la fureur des éléments, juste en bas de la fenêtre de ma chambre. En tirant le rideau je peux évaluer l'état de la mer et c'est mon unique préoccupation pour Imaginer quelle direction prendra ma journée. Je descends l'escalier pour parvenir à la cuisine, un étage plus bas par ce couloir où le vent s'engouffre et siffle quand la tempête se déchaîne. Par les deux fenêtres de la cuisine je vois la qualité de la houle, le sens du vent, la lumière du matin sur les rochers en contre-bas ; au loin sur mon Est, un bout de l'île Keller et sur mon Ouest, le phare du Nividic. Je commence à imaginer ce que ce jour me réservera. Trop de vent signifie que je marcherai et prendrai des photographies autour du sémaphore
Photographe
Frédérique AGUILLON
Frédérique Aguillon est photographe depuis une vingtaine d’année. Elle étudie aux Beaux Arts de Quimper de 1982 à 1987. Depuis elle a réalisé principalement cinq séries photographiques, dont deux ont fait l’objet de livres et d’expositions, « Passeur solitaire », publié en 1996 et « Ceci est mon corps », éditions Le temps qu’il fait, publié en 2005. Les nuits ont fait l'objet d'un livre d'artiste réalisé en 2009. Expositions : Braga, Portugal, Remscheid-Allemagne. Quimper, Vitré, Lannion
Autres galeries de Frédérique AGUILLON :
Passeur solitaire
Les nuits
Ceci est mon corps
Louis
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