« Les artistes de Gaza croyaient en l’art comme outil de résistance, aujourd’hui, ils se demandent à quoi ça sert », explique Marion Slitine, spécialiste de l’art contemporain palestinien. Elle a pu voir à Gaza une créativité foisonnante face à l’adversité. L’art résistera-t-il au déluge de bombes?
Ici, deux séries photographiques extraites du projet « Gaza, l’art visuel en résistance »:
la première de Majdi Fathi, photographe journaliste gazaoui, qui humanise les palestiniens, les sort des stéréotypes « victimes-héros-terroristes »
la seconde de Catherine Le Scolan-Quéré, médecin-photographe rennaise, sur les manifestations pacifiques de soutien à Gaza.
Les deux photographes croient en la force des images pour exprimer des émotions, documenter l’histoire et témoigner du drame qui se joue à Gaza, sous les yeux du monde. L’art pour retrouver un sens de l’humanité perdue et repousser la barbarie.
Rennes-Gaza, 22 mai 2024